Votre nombril est le centre du monde ! Normal il est tout rond, tout beau et est un peu plus gros chaque jour. Il donne même quelques coups et porte en lui votre tout petit bébé… Bref votre nombril est le centre du monde !
Ah que de joie et d’impatience lorsque l’on tombe enceinte ! Par contre pour faire un bébé il faut malheureusement reconnaître que l’on paye de sa personne : mal de dos, nausées, vomissements, crampes, fatigue, migraines… Les maux de la grossesse sont nombreux ! Toutes les grossesses ne se ressemblent pas mais il est rare de ne connaître malgré tout aucun désagrément.
Mais ouf, nous sommes sauvées ! Après tout nous sommes au 21ème siècle et la médecine est là pour nous accompagner. Les progrès scientifiques, c’est pas pour les chiens et ils nous permettent d’avoir accès à des remèdes qui nous soulagent !
C’est vrai mais… Mais quoi ? On ne peut pas prendre n’importe quel médicament lorsque l’on est enceinte. Pas même le plus anodin.
Depuis quelques jours maintenant des pictogrammes sont présents sur les boites de médicaments toxiques pour le fœtus pour alerter les femmes enceintes. L’occasion de faire le point sur la question.
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La grossesse soumise au principe de précaution
Avant 1961, le drame du thalidomide ayant entraîné différentes de malformations chez plusieurs enfants est à l’origine de la mise en place de ce principe de précaution pendant la grossesse.
Avant ce scandale les femmes enceintes utilisaient les médicaments sans restriction particulière.
Depuis les études ont montré que les médicaments passent la barrière placentaire au même titre que les nutriments ou encore l’oxygène et dès lors que le mode d’administration du médicament implique son passage dans le sang.
L’automédication est donc à éviter et le principe de précaution est de mise. Certains médicaments, pourtant jugés sans dangers ne seront malgré tout pas prescrits.
Cela ne veut pas pour autant dire qu’aucun médicament ne peut être donné durant toute la grossesse. A titre personnelle j’ai par exemple été sous antihistaminiques pendant toute ma grossesse et anticoagulants durant les derniers mois et dont j’ai déjà parlé dans mon article : Comment bien vivre sa grossesse sous anticoagulants ?
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Médicament et grossesse : Mode d’emploi
Il faut bien le reconnaître si tous les médicaments ne sont pas interdits on se sent pour autant souvent démunis et sans rien pour nous aider à supporter les symptômes liés à la grossesse.
Même les anti-inflammatoires sont malheureusement à proscrire. Soulagement pour nous d’autres médicaments comme le paracétamol nous sont heureusement permis.
Mais alors comment savoir si un médicament est contre-indiquer ou non ?
Le mieux est encore de faire le point avec un médecin sur vos traitements et pathologies éventuels mais aussi sur les maux de la grossesse dont vous souffrez. N’hésitez pas à revenir régulièrement vers votre praticien en fonction de l’évolution de vos symptômes.
Autre alternative qui s’offre à vous : l’homéopathie. Elle ne fait pas toujours de miracle mais permet malgré tout d’atténuer les maux de votre grossesse. Si vous êtes dubitative sur l’efficacité de ce type de traitement, dites-vous que vous n’avez rien à perdre à essayer. Au mieux ça marche 😉
Petit tuyau supplémentaire : Ma généraliste m’avait conseillé de me rendre sur le site du CRAT en cas de doute. Je vous invite à consulter ce site car il vous donne toutes les indications et contre-indications pour tous les médicaments.
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Nous sommes donc malgré tout souvent contrainte de nous faire une raison et de prendre sur nous… Pour ma part j’ai cherché d’autres alternatives comme l’acupuncture de grossesse dont je vous ai également déjà parlé dans mon article L’acupuncture femme enceinte : kézako et retour d’expérience. Si vous restez sceptique, je vous invite à lire l’interview de Marie Lebatz, sage-femme acupunctrice sur le sujet.
Et vous, comment avez-vous soulager les maux de votre grossesse ?
J’ai eu de la chance, je n’ai pas été trop embêtée par les mots de grossesse. Donc à part du gaviscon la veille de l’accouchement, 2 ou 3 comprimés de paracétamol et 1 comprimé de phloroglucinol, je n’ai eu besoin de rien…
Mais c’est une question qu’on se pose beaucoup… Je me suis retrouvée bête devant mon flacon de citrate de betaine le soir de Noël… Peux ou peux pas? Bref, je ne sais toujours pas, de toute façon, c’était périmé 😉
J’ai eu la chance de ne pas être malade durant ma grossesse. En revanche, j’ai souffert du dos et suis allée chez l’ostéopathe pour qu’il soulage les tensions. Je n’ai pas le souvenir d’avoir pris autre chose que d’un ou deux paracétamol. Une vraie chance !
Oh oui, tomber malade pendant la grossesse, peut vite devenir un enfer. On ne peut rien prendre ! Mais c’est pour la bonne cause. Et tu fais bien de rappeler les principes de précaution !
Bises
Super d’avoir cité le CRAT, on ne pense pas toujours à aller vérifier. C’est aussi valable quand on allaite.
Pour l’homéopathie, je rejoins ton point de vue. J’étais un peu septique pour mes nausées mais je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal. Et bah, ça m’a bien soulagé quand même sans faire de miracle non plus !
Le site du CRAT est la référence je trouve pour le médicaments ! Durant ma grossesse j’ai limité au maximum, toutefois j’ai dû prendre une fois un antihistaminique et de la cortisone car j’avais fait un gérant urticaire !
Sinon pour le thalidomide je connais bien l’histoire puisqu’en chimie on en parlé souvent et pour faire simple selon la position dans l’espace de certains groupements, une molécule n’a pas forcément toutes les mêmes propriétés chimiques (on parle d’énantiomères), or le corps humain présentant un plan de symétrie, la même molécule peut exister sous plusieurs formes d’énantiomères dans le corps. Ainsi il y en avait un qui était intéressant pour le médicament, l’autre qui causait les malformations ! Maintenant je crois que tout ça est pris en compte dans l’étude des médicaments ! Désole pour le petit cours de chimie dès le dimanche matin 😀