Avec ou sans anesthésie péridurale ?
Enfanter dans la douleur, clairement moi ce n’étais pas ce que je voulais. Moi ce que je voulais, c’était enfanter dans le bonheur et la douceur.
Pendant la réunion d’information de la maternité, il y a celles qui sont certaines de vouloir une péridurale ; celles qui hésitent encore ; celles qui la veulent après avoir essayé sans ; celles qui n’en veulent pas mais ont très peur d’avoir mal et se renseignent tout de même et puis il y a celles qui n’en veulent pas parce qu’elles ont peur de manquer quelques chose ou craignent qu’on leur confisque une part de leur accouchement…
Les dernières sont celles dont je suis le plus curieuses. Peut-être parce que moi je mène le combat inverse. Je n’ai apriori pas le droit à la péridurale et pourtant je ne rêve que d’elle. Je rêve d’un accouchement en douceur, bien au chaud dans le confort ouaté d’un petit nuage rose bien douillet.
Si les choses ne se passent jamais comme prévu, depuis mon accouchement je ne peux que constater l’émergence d’un débat : accoucher avec ou sans péridurale ?
La question qui pour moi se cache en réalité derrière est celle de savoir si l’on reste toujours maîtresse ou non de son accouchement dans un cas comme dans l’autre ?
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Du non mérite à accoucher sans anesthésie péridurale
“je suis fière de pouvoir dire que j’ai réussi à accoucher sans péridurale” m’a un jour dit une jeune maman croisée à la PMI. Son visage s’est refermé malgré moi quand je lui ai demandé “Pourquoi ?”. Ma question n’était pas de savoir pourquoi elle avait fait ce choix mais plutôt de comprendre en quoi ce choix la rendait fière.
A-t-on plus de mérite à accoucher sans péridurale pour pouvoir en retirer tant de fierté ?
Ayant malgré moi vécu un accouchement sans péridurale, la réponse est simple.
Non. Non il n’y a pas plus de mérite à accoucher sans péridurale.
Porter un enfant 9 mois durant, le mettre au monde… Voilà ce dont toute femme peut être fière et ce, quelque soit son accouchement : avec ou sans péridurale, par voie basse ou césarienne.
Je ne crois pas en effet que le mérite de cette expérience se résume qu’à ces toutes dernières heures.
Il n’y a en vérité tout simplement pas d’accouchement plus “vrai” qu’un autre. Il est une étape en soit et reste quoi qu’il en coûte un “vrai” accouchement. Dire que l’un est plus “véritable” que l’autre pourrait revenir à priver certaines d’entre nous de la légitimité de leur accouchement.
Pourtant je crois que cette maman, à l’inverse de moi, peut-être fière d’une autre chose essentielle. Elle a réussi à avoir l’accouchement qu’elle voulait et à s’y tenir.
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Être actrice dans la douleur ?
Être actrice de son accouchement est, je crois, ce dont nous avons toute envie. Nous voulons en être actrice pour profiter pleinement de cette rencontre unique, de cet instant magique. Finalement c’est un peu comme si nous voulions être actrice pour être aux premières loges et être certaine de ne rien manquer de cette première rencontre.
Pour en devenir l’actrice, nous devons commencer par nous l’approprier. Cette appropriation, elle passe d’abord par le choix de son accouchement puis par la façon dont nous allons le vivre le jour J. Ici, on oppose désormais trop souvent à tort l’accouchement avec et sans péridurale. Chacun a pourtant ses avantages. Une moindre fatigue et des douleurs moins intenses d’un côté, une meilleure poussée et une pleine conscience de chaque étape de l’autre.
Le jour de la naissance de Charlie est celui d’une rencontre qui a failli ne pas se faire. Celui d’une douleur si intense que je n’ai pu à aucun moment envisager d’être actrice de ce moment. Celui d’une douleur qui s’éternise et que mon corps n’oubliera jamais. Celui d’un corps que je n’habitais plus et où les voix lointaines des 8 membres de l’équipe médicale résonnaient comme si ma tête était, rendue folle par la douleur, en réalité sous l’eau (bien loin de mon nuage rose et douillet).
Le jour de la naissance de Charlie est celui où je ressens pleinement cet amour maternel. Celui d’un bonheur sans frontière et sans partage. Celui d’une émotion unique et inégalée. Celui d’une belle histoire d’amour qui s’élance et durera éternellement. Celui où la maternité se grave en moi et s’installe pour toujours. Celui où mon coeur implose tant il a du mal à contenir tant de bonheur et tant d’amour.
Alors peut-on être actrice de son accouchement dans la douleur ?
Finalement la réponse à cette question est assez personnelle car il ne faut pas oublier que nous sommes toutes différentes et ne ressentons pas les choses de la même façon.
A l’arrivée, il y a celles qui regrettent d’y avoir eu recours et ont l’impression de ne pas avoir accouché, comme le sentiment d’un accouchement volé ; celles qui y ont eu recours avec satisfaction ; celles qui regrettent de pas avoir pu y recourir et celles qui sont heureuses d’avoir relevé ce défi.
Et puis il y a moi. Moi qui ne l’ai pas eu et ne me suis jamais senti actrice de ce moment. Moi qui, sans l’avoir eu, ai pourtant ce sentiment d’accouchement volé, d’un accouchement qui n’était pas celui tant désiré.
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Je ne crois pas qu’il soit absolument nécessaire de vouloir maîtriser la douleur car la vérité est qu’elle n’est pas toujours maîtrisable. Je ne crois pas non plus que l’on soit plus ou moins actrice de ce moment avec ou sans péridurale.
Je crois simplement qu’il n’y a là qu’un choix intime et personnel qui n’appartient qu’à nous sans qu’aucune des deux solutions ne soit meilleure que l’autre.
Et vous que souhaitez-vous pour ce grand jour ?
Je crois que la fierté est une notion tout à fait personnelle et qu’il est un peu présomptueux de pouvoir juger du “mérite d’être fier” de tel ou tel acte. J’ai descendu une piste bleue en ski lors de mon dernier séjour à la montagne et j’en étais très fière ^^ ! Bon autant dire que ça faisait beaucoup rire les copains, mais je l’étais vraiment ! J’avais cette satisfaction personnelle dont je suis la seule juge, et peu m’importait si cela relevait de l’exploit pour les uns ou les autres : pour moi ça l’était, et c’était bien l’essentiel.
Bref je pense qu’une personne qui te dit être fière de son accouchement n’est pas dans la comparaison mais plutôt dans la satisfaction de son vécu; et je peux comprendre qu’elle ait trouvé étrange qu’on lui demande pourquoi 😉 Mais évidemment lorsqu’il est question d’accouchement, on pense tout de suite au sien et à ce que l’on a vécu. J’imagine que lorsque l’on a vécu un accouchement différent de ce à quoi l’on s’attendait; on peut effectivement avoir une certaine curiosité pour celles qui affichent une satisfaction du leur; et peu importe la façon dont il s’est déroulé.
J’ai la chance d’avoir eu 2 accouchements parfaits, pour le premier j’ai pris la péridurale -de justesse- alors que j’hésitais déjà, et même si tout s’est passé merveilleusement; c’est quand même quelque chose que j’ai un peu regretté (je sais ce que je cherchais dans le fait d’accoucher sans mais encore une fois cela renvoie à mon vécu et est très perso) du coup pour le second j’ai choisi de le faire sans et je l’ai fait; je peux dire que je suis fière de l’avoir fait, mais simplement parce que c’était important pour moi et moi seule (comme la piste bleue, quoi ;-))
Comme tu le dis si bien dans ton article, chaque situation, vécu, contexte est différent. Pour moi le plus important et seul sujet reste le respect du choix que l’on fait par l’équipe médicale, quel qu’il soit ! Et là, j’ai bien peur que ce ne soit pas toujours le cas :-s
Bon en tout cas ça m’aura fait parler (ce qui n’est pas très difficile, je te l’accorde ;-))
Auteur/autrice
Merci pour ton retour. Au final on dit donc toutes les deux exactement la même chose car tout à fait comme toi je crois que l’on peut être fière d’avoir fait ce qui était important pour nous et donc d’avoir mis au monde un bébé en bonne santé. Ce que je ne comprends pas c’est la fierté dans le sens du supériorité d’un accouchement sur l’autre mais donc nous sommes parfaitement d’accord^^
Et oui chaque situation est unique et l’essentiel est que tout se passe bien ❤
Très bel article, très fort et très intense! Pour ma part, j’ai vécu les 2 options, contre mon gré en fait. Comme toi, je considère qu’un accouchement sous péridurale n’enlève rien au mérite, comme un accouchement sous césarienne d’ailleurs, on devient mère quelque soit la manière dont ça arrive, la durée, la souffrance, la façon de le vivre. En revanche, ayant vécu les 2 je suis quelque part fière, comme tu dis, d’avoir vécu un accouchement sans péridurale. Non parce que j’en ai été plus actrice – au contraire, comme toi je n’ai rien maîtrisé au moment clé, et la douleur m’a éloignée de ce moment que j’ai eu l’impression de “louper”. Mais parce que j’ai le sentiment d’avoir vécu ce moment, d’une manière plus proche de celle dont l’a vécu ma mère avant moi, et des milliards de femmes avant moi. Quelque part un peu de l’avoir vécu comme la nature l’impose – même si l’environnement médical dont on dispose, péri ou pas, n’a rien de comparable avec toutes les générations passées – bref, je suis fière parce que j’ai réussi, et que malgré la douleur, malgré la panique, j’ai surpassé ce moment. Je suis allée au delà de moi-même en mettant au monde mon enfant, au delà de mes propres limites, et c’est de ça dont je suis fière. Mais clairement si je devais recommencer, je resterai sur ma position…tout dépend du moment, de la personne, du bébé. Tout peut arriver, et profiter des avancées médicales dont on peut disposer à notre époque n’enlève rien à ce moment inoubliable dans tous les cas.
Auteur/autrice
Merci pour ton message et ton retour d’expérience. Je comprends ce que tu veux dire même si pour ma part je n’éprouve aucune satisfaction à avoir vécu mon accouchement comme tant de femmes depuis des millénaires. Peut-être parce que comme tant de femmes depuis des millénaires nous sommes 2 à avoir failli y rester. J’aimerais avoir comme toi le sentiment de m’être surpassée mais j’ai plus le sentiment d’avoir subi.
Au final comme toi, je pense que tout dépend de la personne et de la situation mais quoi qu’il arrive, la naissance de son enfant reste un moment magique 😄
Ton article est très beau. Très fort. Très juste.
Je crois qu’entre le moment où on projette son accouchement et le moment où on fait le bilan, plus tard, on évolue.
Moi je voulais un accouchement sans péridurale parce que je pensais que c’était bien de vivre la chose de la façon la plus naturelle possible. J’ai compris bien plus tard que ce que je mettais derrière cet accouchement idéal, c’était ma valeur de femme. J’avais un gros trou dans mon estime de moi à combler, mais je ne me l’avouais pas.
Et je crois que derrière beaucoup de femme qui veulent absolument un accouchement dont elles sont maîtresses de A à Z, il y a une faible estime de soi à regonfler dans la maternité. Enfin, je crois.
Mon vécu a été à l’opposé de ce que je voulais : 2 césariennes, médicalisation… J’ai eu le sentiment d’avoir loupé quelque chose. De ne pas faire partie des “valeureuses”.
Et puis j’ai travaillé sur moi.
Aujourd’hui, je comprends que j’ai été déstabilisée parce que je n’avais pas le contrôle, je devais accepter de m’en remettre aux autres. J’ai dû accepter que parfois, les raisons médicales étaient justifiées et la médicalisation nécessaire pour survivre, tout bonnement.
Je suis triste de voir comme souvent il y a cette espèce de compétition, de jugement de valeur, entre femmes.
Beaucoup de mères se sentent exclues ou moins valeureuses parce qu’elles ont eu un accouchement médicalisé. Au final, les personnes qui prônent un accouchement naturel et un respect de leur choix, qui sont d’ailleurs souvent des nanas parlant de bienveillance en général, peuvent être dures avec celles qui ont fait des choix différents ou ont subi une nécessité médicale. je trouve cela terriblement dommage. Les filles sont dures entre elles. Trop dures.
Auteur/autrice
Ton témoignage est touchant et très instructif aussi. En te lisant on se rend compte que beaucoup de choses peuvent se jouer à l’occasion de cet accouchement dont certaines dépassent la simple naissance de son enfant. En tous cas quelque soit les raisons de notre choix, la compétition n’a pas lieu d’être et la bienveillance est plus que jamais de mise.
Encore merci pour ton retour qui m’a sincèrement beaucoup touché ❤
Personnellement, j’aurais bien aimé accoucher sans péri pour ma fille, mais je n’ai pas été suffisamment préparé ni accompagnée. J’ai demandé et eu la péri. Seulement, elle était extrêmement dosée et donc je ne sentais plus rien, presque plus mes jambes et quasiment pas les contractions, ce qui n’était pas très pratique pour pousser, je n’ai donc pas été très active lors de la poussée.Pour cet accouchement, je souhaite vraiment accoucher de manière physiologique et sans péri. Je me prépare pour. À ce sujet, le livre: J’accouche bientôt que faire de la douleur ? Est vraiment très bien, car il explique la différence entre douleur et souffrance. Et l’auteure précise qu’en cas de souffrance, la péridurale est préconisée.En fait, je ne suis pas contre la péri, je souhaite que chacun puisse faire ses choix et c’est super d’avoir ce choix. Ce que je trouve dommage, c’est que parfois, elle soit vite proposer car il n’y a pas assez de sage-femme pour accompagner suffisamment les futures mères. Nous sommes toutes différentes et je trouve qu’il est bien de ne pas appliquer une seule méthode à tout le monde, mais faire en fonction de chacun.
Auteur/autrice
Je suis très curieuse de cet ouvrage que je n’ai eu avant la naissance de Charlie. Comme toi je souhaite que chacun puisse choisir librement et sans jugement dans un sens comme dans l’autre. Ce que tu dis d’ailleurs sur le manque de sage-femme est assez juste et je regrette qu’il n’y ait pas davantage de personnel hospitalier pour pouvoir accorder à chacun l’attention dont il a besoin. En tous cas clairement nous sommes toutes différentes et toutes les grossesses sont aussi différentes alors effectivement la solution unique n’existe pas…
Magnifique article Julie… Bien écrit, et surtout tellement bienveillant et ouvert d’esprit ! Cela fait énormément de bien, car ce “faux débat”, cette espèce de compétition, est bien présent et fait très certainement plus de mal que de bien. Pour avoir dans les deux cas eu la péridurale après plusieurs jours de douleur, je pense pouvoir dire que personnellement, cela m’a sauvée. Nous avons la chance aujourd’hui, de pouvoir nous préparer et avoir le choix (dans la plupart des cas), alors pourquoi comparer celles qui ont “réussi” à tenir sans, à toutes les autres ? Merci Julie. Ces mots sont importants, je suis heureuse de les lire ici.
Auteur/autrice
Merci beaucoup, ton message me fait très plaisir ! Je ne l’ai pas mis mais je crois que le terme de “compétition” que tu poses est assez juste malheureusement. J’ai rencontré certaine maman qui avait peur d’être mal vu en acceptant une péridurale… Il n’y a pourtant là aucun bon ou mauvais choix mais simplement un choix personnel.
Super article…Personnellement, la question ne s’est pas posée pour moi, je voulais la péridurale et… je l’ai eu.
Pour le premier accouchement elle était parfaitement dosé, j’ai pu sentir les contractions et le passage du bébé, mais sans douleur : idéal (ça fait au moins un point positif à cet accouchement). Pour le deuxième, j’ai appuyé une fois de trop sur la petite pompe et du coup, je n’ai rien senti du tout ahahhahaa…
Et au final… je m’en fiche. Ça va paraître curieux, mais pour moi, la vraie rencontre avec mon enfant n’a jamais été l’accouchement, mais le moment juste après… celui où on te mets un bébé tout tiède sur le ventre et ou les regards se croisent pour la première fois.
Bref, pas vraiment d’attente ni de fierté pour mes accouchements, que j’ai toujours considéré comme un “passage obligé” pour avoir enfin la chance de tenir mes enfants contre moi. Je pense que du coup, hors l’aspect médical de la chose bien sûr, une césarienne ne m’embêterait pas non plus, et ne me ferait pas sentir moins “mère” 🙂
Par contre beaucoup d’attentes et de fierté pour mon rôle de maman, qui se construit par la suite…
Mais comme tu dis, je pense que l’important c’est surtout d’avoir un accouchement chois, dans la mesure du possible.
Auteur/autrice
Merci beaucoup pour ton message qui sera sans nul doute très déculpabilisant pour beaucoup de future maman! Effectivement quelque soit l’option on n’est pas moins mère qu’une autre et la fierté peut-être tout autant là. Je te rejoins aussi sur la rencontre qui pour moi se joue dans ce premier regard si précieux.
Oh comme tu as raison ! Chacun fait comme il l’entend, et il n’y a pas à avoir de compétition entre avec ou sans péri, c’est un peu comme le débat biberon – allaitement, il s’agit d’un choix intime qu’il faut respecter.
Auteur/autrice
Je ne m’étais pas fait la remarque mais ta comparaison avec le débat sur l’accouchement n’est pas fausse du tout^^
Clairement cette compétition n’a pas lieu d’être.
J’ai connu les 2 et il est clair que c’est vraiment un choix à faire, bien sûr quand on le peut et si il n’y a pas de complications.. Je te souhaite de vivre l’accouchement que tu rêves pour le prochain inch’Allah ❤
Auteur/autrice
Merci tu es adorable comme toujours ❤
Personnellement, je ne comprends pas ce besoin de ressentir la douleur pour se sentir maîtresse de ce moment.
Après je peux concevoir qu’après une mauvaise expérience on puisse avoir envie d’autre chose. Mais cette idée de “base” me parait surréaliste.
Auteur/autrice
oui pas évident d’accepter cette douleur. Pour moi c’était inconcevable parce que je savais que l’accouchement ne serait pas simple alors l’idée qu’en plus ça puisse être particulièrement douloureux ne m’enchantait pas vraiment^^
Je suis d’accord avec toi ! Ce débat n’a absolument pas lieu d’être !
Lors de ma première visite chez la Sage-femme, à la question “Voulez-vous la péridurale ?” J’ai répondu “Oui, comme tout le monde.” Puis après ce premier rendez-vous et tous nos échanges, ma réponse avait changé en “Je ne suis pas contre, mais si j’arrive sans alors je préférerais sans.” De formation scientifique et très cartésienne, l’explication de l’accouchement par ma sage-femme m’avait fait comprendre l’avantage d’accoucher sans péridurale quand cela était possible. Pendant ma grossesse, j’ai été vraiment bien préparer par mes sages-femmes. J’ai appliqué tous leurs conseils à la lettre… (Et on peut ajouter que je suis très sportive, que j’ai fait du sport en écoutant mon corps jusqu’au jour de l’accouchement et que je dois plutôt bien supporter la douleur…). Je ne connais que l’accouchement sans péridurale, car je n’ai qu’un bébé… Je suis arrivée à la maternité à 20h30 et mon bébé d’amour est né à 20h56… Ce que je retiens seulement, c’est que sans péridurale, j’ai eu très mal, mais j’ai pu gérer moi-même les moments de poussées et leurs intensités. J’ai bien cru que je n’y arriverais pas… Mais le personnel soignant m’a beaucoup encouragé… Je n’ai aucun mérite. Mais j’ai vraiment vécu un accouchement parfait. Bébé sorti très vite, sans episio et debout 2 heures après, en pleine forme pour m’occuper de mon trésor… Si, ce jour là, j’avais eu besoin de la péridurale je l’aurais faite sans hésiter ! Pour moi, ce qu’il est important d’éviter, ce sont les péridurales posées pour rien et n’importe comment… Ensuite, chaque femme et chaque accouchement est unique et doit être merveilleux ! Et la péridurale n’est pas un critère ! Seul le bien être de bébé et de la maman est important !
Dans tous les cas, pour accoucher, mon meilleur conseil est d’être bien suivi et préparé pendant sa grossesse, par des personnes compétentes !
Auteur/autrice
Ton témoignage me touche particulièrement car il est sincère et plein de bienveillance alors merci beaucoup !
Cette comparaison n’a pas lieu d’être en effet. En tous cas tu as vraiment eu un accouchement qui fait rêver^^