Quel plaisir d’attendre bébé ! La famille va s’agrandir et le temps pour s’y préparer passe à la fois très vite et terriblement lentement…
Oui, parfois c’est long. C’est long parce que l’on a terriblement hâte de rencontrer son enfant. C’est long parce que la grossesse n’est pas toujours rose et c’est long aussi quand elle est synonyme de privations.
On parle souvent des aspects positifs de la grossesse mais, sans chercher forcément de gros points noirs, il y a aussi certains désagréments. Les privations en font parties.
Aller au restaurant où être invitée à manger devient parfois un vrai défi. Il faut se surveiller pour avoir une grossesse parfaite pour bébé.
Vous l’aurez compris, dans cet article je vous parle de privation, de frustration mais aussi de l’image de la femme enceinte dans notre société.
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Les privations de la grossesse
En découvrant ma grossesse, je savais aussi qu’elle serait synonyme de privations, d’autant plus que je n’avais pas eu la toxoplasmose.
Sur le moment, cette idée ne m’a pas dérangé plus que ça et je n’avais pas vraiment de raison de m’en soucier : je ne bois pas presque jamais, je ne fume pas et je ne mange pas non plus de charcuterie à tous les repas.
Arrêter mes cours de sports me semblait alors un moindre mal.
Pourtant parfois ces privations deviennent tout ce qu’il y a de plus frustrant.
Je vous assure qu’un martini blanc avec une olive ne m’a jamais autant fait envie que pendant mon dernier mois de grossesse…
Ces privations peuvent concerner l’alimentation, le tabac, l’alcool ou votre activité sportive préférée (tous les sports ne sont évidement pas possible pendant la grossesse).
L’alimentation reste la principale source de frustration que connaissent les futures mamans. Entre la surveillance des kilos pris en trop et les restrictions liées aux infections, se nourrir peut vite devenir compliqué.
Je fais le choix de ne pas détailler toutes ces interdictions car nous ne sommes pas toutes concernées par les mêmes.
Certaines choses finissent donc par nous manquer.
Pour moi, il y a 2 sortes de frustrations pendant cette période :
– celles qui sont dictées par des raisons de santé
– celles que vous n’êtes tout simplement plus capable de faire
Les premières sont les plus faciles à accepter puisque c’est pour la bonne cause. Par contre elles peuvent être difficiles à mettre en œuvre. Je pense par exemple à la cigarette pour laquelle j’imagine que ce n’est pas facile.
Malgré tout on essaye de se faire une raison.
Et puis il y a les choses que l’on arrive tout simplement plus à faire enceinte.
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Ce que l’on attend des femmes enceintes
La femme enceinte est une future maman, un rôle essentiel et une responsabilité immense. Dès lors, la société attend de la femme enceinte qu’elle se montre à la hauteur.
Il nous faut donc tenir bon et respecter les interdits.
Attention donc à la balance, au respect de tous les interdits alimentaires alors même s’il faut renoncer à la moitié de sa nourriture habituelle. On peut se dire que cela ne dure que 9 mois mais j’invite tous ceux qui ne l’auraient pas encore fait à supprimer autant d’aliments sur une période de 9 mois… Vous verrez, 9 mois c’est vite le bout du monde.
La journaliste Renée Greusard qui s’est penchée sur la question estime d’ailleurs que « ce qu’on demande aux femmes est drastique et quasiment intenable. Si on vous empêche un jour de boire des laitages par exemple, vous trouverez ça très dur. Alors si on vous interdit une immense partie des aliments, comme c’est le cas pour les femmes enceintes, vous vivrez ça très difficilement. On ne peut pas avoir un discours aussi monolithique.
Il apparait normal pour tout le monde que la future maman prenne sur elle sans problème et renonce à tout cela.
Évidement le problème ne se limite pas à l’alimentation… Qui n’a jamais regardé d’un mauvais œil la femme enceinte avec une cigarette ?
Les règles sont nombreuses et les interdits tout autant pendant cette période où l’on attend de nous que nous soyons des mères parfaites. Il faut tout faire pour répondre au besoin de notre enfant et s’assurer qu’il soit en bonne santé.
Je crois pourtant qu’ici, comme partout, il y a le fond et la forme.
Peut-être qu’il vaut mieux accompagner la future maman qui fait un écart plutôt que de la juger ou de la rappeler à l’ordre ? Finalement peut-être que, dans une moindre mesure nous pouvons l’accompagner dans sa démarche pour lui faciliter les choses.
Par exemple, plutôt que de prévoir une assiette moins guillerette pour elle lorsque nous l’invitons à manger (ce que tout le monde ne fait déjà pas ceci dit^^) essayons peut-être de prévoir un menu sympa pour tout le monde qui corresponde à ses restrictions 😉
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Pour moi la plus grosse frustration était les oeufs à la coque et la viande bien saignante.^^
Chacun son addiction 😉
Et vous, votre pire frustration de grossesse c’est quoi ?
Clairement ne pas fumer pendant la grossesse me semble être une évidence en raison de la grande grande chance de soucis pour le bébé. Par contre j’ai mangé du jambon fumé, j’ai mangé du pâté. On est pas du tout sur la même échelle en terme de fréquence de soucis derrière. Manger des pates et des légumes vapeurs pendant 9 mois, faut pas pousser non plus !
Auteur/autrice
Ahahaha je n’ai rien mangé de déconseillé par les médecins mais j’avoue que parfois j’avais l’impression de vivre de bien tristes repas^^
moi ce qui me manque ce sont les sushi et le foie gras … Mais il n’y a plus longtemps à attendre maintenant !
L’autre jour pour rendre service à mon copain, j’ai acheté un fut de biere, j’ai senti les regards sur moi …
Auteur/autrice
Oh la la comme je te comprends pour le fois gras… Mon pire Noel est bien celui où j’ai été privée de fois gras.
Et oui les gens jugent toujours et ne s’en privent jamais surtout quand il s’agit d’enfant. ça me désespère parfois…
La viande saignante….
Et j’ai toujours du mal à savoir ce qui rentre dans la categorie charcuterie! Du coup, je me dis ça passe et après je vérifie (non pas avant, quand j’ai faim j’ai faim! XD) après je culpabilise et après je me rappelle que pas de toxo en 29 ans en mangeant BEAUCOUP moins bien que ça donc bébé devrait survivre si j’arrête de culpabiliser toutes les 2 secondes ! XD
Merci pour le blog !^^
Auteur/autrice
Merci pour ton message 🙂
Moi aussi j’adore la viande saignante^^
Comme toi je n’ai jamais eu la toxoplasmose malgré tout ce que j’ai pu manger pourtant comme toi je culpabilisais à chaque fois😆
Moi j’ai eu la toxoplasmose donc du coup j’avais beaucoup moins d’interdits alimentaires. Ce qui m’a manqué c’et un petit verre de blanc bien frais pendant l’été et le foie gras en période de fête mais au final ce qui a été le plus dur pour moi c’est lors de ma deuxième grossesse. J’ai dû rester alitée les deux derniers mois et donc je ne pouvais plus porter ma puce (la première qui n’avait que 20 mois) et je m’en suis beaucoup moins occupée aussi du coup. Donc la pire privation était ma fille, et les moments de partage avec elle.
Auteur/autrice
Clairement les privations alimentaires ne sont rien en comparaison du fait d’être alitée… et qu’elle privation que celle du plaisir de porter son enfant. Franchement tu as toute mon admiration 👍