Il y a les moments parfaits où l’on profite en famille et puis aussi parfois des moments où l’on se sent un peu dépassé en tant que parents et où l’on ne sait pas comment faire pour apaiser son enfant.
« Aider son enfant à se recentrer et à revenir au calme » c’est justement le titre du livre de Laura Caldironi édité chez Larousse. Laura est sophrologue et dans son livre elle nous parle des moments où nos enfants peuvent être trop agités, turbulents, avec un trop plein d’énergie ou bien ayant du mal à se concentrer et à canaliser leur énergie.
Dans son livre, elle nous propose différents outils pour nous aider à accompagner nos enfants dans ces moments difficiles autant pour nous que pour eux.
Ce mois-ci c’est elle qui a pris le temps de répondre à vos questions. Merci à elle de s’être prêtée au jeu. 😉
1) A la maison, l’heure du coucher avec mon fils de 3 ans est assez compliqué… Le retour à la maison après sa journée se passe pourtant bien. On joue ensemble, on prend le bain, on mange et on raconte une histoire avant d’aller dormir. Pourtant au moment d’aller au lit on se heurte à un violent refus de sa part. Une fois couché il pleure, appelle, refuse de rester seul et ça peut durer des heures.
Comment faire pour faire de ce moment un moment de calme, serein et sans appréhension ?
Obscurité, séparation, cauchemars…Le coucher est parfois source d’angoisse pour les enfants. Peut-être est-ce le cas pour votre fils… Pour accompagner votre enfant à vivre plus sereinement cette fin de journée qu’il redoute (et vous sans doute également), je vous invite à ritualiser le moment du coucher. Pensez à baisser les lumières 1h avant l’heure du coucher et proposer une activité calme et relaxante à votre enfant (musique douce, lecture, coloriage, méditation pour tout-petit…). Veillez à coucher votre enfant à heure fixe chaque soir et à suivre étape par étape les rituels du coucher pour l’aider à se sentir en sécurité et à accepter de laisser le sommeil le gagner : se brosser les dents, s’installer dans son lit, lire une histoire, chanter une berceuse… Offrez à votre enfant votre présence bienveillante, votre tendresse et tout votre amour pour le rassurer. N’hésitez pas à le câliner longuement. Le contact physique est source d’apaisement et de détente.
Prenez le temps lors des rituels du coucher de partager avec votre enfant les choses positives de sa journée. Demandez-lui toujours de la même façon « Quels ont été les meilleurs moments de ta journée ? » Faites-lui des suggestions si nécessaire : « La ballade au parc avec papa ? Le gâteau au chocolat du goûter ? etc. » Expliquez à votre petit qu’il pourra faire appel à ces souvenirs en cas de cauchemar ou de réveil nocturne. N’hésitez pas également à partager avec lui vos moments agréables de la journée. Cet exercice de psychologie positive a fait ses preuves pour aider les petits (comme les grands) à terminer positivement la journée et à faciliter la séparation.
Plus vous respectez cette routine de sommeil, y compris le weekend, plus son endormissement et son sommeil seront de bonne qualité
Article lié : Les bienfaits des massages bébés : 7 questions à Amandine, spa praticienne spécialisée en massage pour bébé
2) Ma fille de 3 ans et demi est infernale en voiture dans le trajet nounou (qui la récupère aprèsl’école) / maison. J’essaye d’en parler avec elle mais je n’arrive pas à obtenir son attention après coup et sur le moment impossible de discuter avec elle car je conduis et qu’elle pleure, hurle et tape partout depuis son siège enfant… Que puis-je faire ?
Votre fille semble ne pas apprécier du tout la voiture. Est-ce le siège auto qui ne lui convient pas ? le fait d’être attachée ? Ou peut-être a-t-elle le mal des transports ? A-t-elle le même comportement avec vous ou est-ce uniquement avec sa nounou ? Sans comprendre ce qui la dérange, il vous sera difficile de l’aider. Je vous invite à proposer à votre enfant lors d’un temps où elle semble calme et paisible qu’elle se dessine dans la voiture. Peu importe si votre fille est en mesure de se dessiner elle-même ou une voiture. Encouragez-la à dessiner ce qu’elle ressent à l’intérieur, ce qui se passe dans son corps lorsqu’elle est dans la voiture. Aidez-la à dessiner si nécessaire. Le dessin est un formidable moyen d’expression et une activité libératrice. Tout ce que votre enfant n’arrive pas expliquer verbalement peut se retrouver dans ses dessins : les peurs, les angoisses, les désirs etc. L’enfant peut laisser libre cours à ses pensées et exprimer ses émotions. Prenez le temps de discuter avec votre enfant de son dessin. Aidez-la en prenant appui sur son dessin à libérer sa parole et verbaliser ses ressentis et ses émotions. « Te sens-tu en colère ou triste lorsque tu es dans la voiture ? »
Puis en fonction de sa réponse, choisissez ensemble une stratégie pour résoudre le problème.
« Serais-tu plus confortable avec un coussin pour reposer ta tête dans le siège auto ? Souhaites-tu qu’on choisisse une chanson que tu aimes bien et qui pourrait te faire te sentir mieux en voiture ? Ou peut-être pourrais-tu choisir un doudou spécial voiture qui t’aiderait à te sentir bien pendant le trajet ? ». Dès le trajet suivant, appliquez votre stratégie. Encouragez votre fille et félicitez ses progrès. Vous l’aiderez ainsi à passer le cap et à retrouver de la sérénité lors de vos trajets en voiture.
3) Mon fils de 5 ans fait souvent des colères en sorties (notamment au supermarché). J’avoue que je ne sais plus exactement comment lui parler: gentiment, en criant moi aussi, en étant ferme ou en négociant… Que dois-je essayer de plus ? Je dois dire que les remarques et le regard des gens sont aussi très difficiles à supporter tant pour lui que pour moi.
La colère est une émotion naturelle et même nécessaire qui s’exprime face à une frustration, une injustice, une incompréhension. Le cerveau des enfants est immature. Il n’est pas en mesure de gérer l’ensemble des émotions qui affluent en lui tant que son cerveau n’a pas atteint sa pleine maturité autour d’une vingtaine d’années. Votre enfant doit néanmoins apprendre à exprimer sa colère de façon acceptable. C’est souvent une grande aventure qui ne se fait pas du jour au lendemain. Et il est vrai que certains endroits et notamment les supermarchés avec leur profusion de tentations, un niveau sonore élevé et des lumières criantes sont propices à une explosion émotionnelle chez son bambin et sont redoutés par tout parent. Si vous avez le choix, évitez de vous imposer ce genre de sorties avec votre bambin, elles ne sont pas indispensables à son bien-être ni adaptées (comme l’est une sortie au parc ou dans la nature).
Si vous y êtes contraint, voici quelques conseils pour que ses sorties se fasse le plus paisiblement possible.
Avant la sortie : veillez à ce que votre enfant soit reposé et de bonne humeur. Un enfant fatigué est un enfant énervé. Pensez également que la faim altère l’humeur. Le ventre plein, votre loulou sera plus calme et moins tenté par les biscuits et autres friandises. Rappelez les règles de conduite à votre enfant avant de partir (par exemple, tu devras rester dans le caddie, parler doucement, nous n’achèterons que ce qui est sur la liste etc.) Rassurez votre fils et répétez-lui que vous lui faîtes confiance, que vous savez qu’il va bien se comporter.
Pendant la sortie : impliquez et responsabilisez votre enfant en lui confiant une mission (porter le panier, ranger les courses dans le caddie). Votre fils sera fier de se sentir responsable d’une tâche. N’hésitez pas à transformer les courses en moment d’apprentissage et de jeu : découvrez avec lui la variété des fruits exotiques, la multitude des poissons de la poissonnerie.
Après la sortie : félicitez votre enfant s’il s’est bien comporté. S’il ne s’est pas montré exemplaire, valorisez les moments où il s’est bien comporté et assurez-lui qu’il fera mieux la prochaine fois.
Si une crise survient tout de même lors d’une sortie, rappelez-vous que votre enfant ne fait pas
exprès de se mettre en colère, il n’arrive pas à s’en empêcher et à gérer la forte émotion qui le
submerge. Oubliez les regards des passants s’ils ne sont pas bienveillants (c’est leur histoire non la vôtre), vous êtes le meilleur parent qu’il soit pour votre enfant. Mais votre fils a besoin de votre aide pour retrouver son calme. Il est inutile de crier car cela bloque le cerveau de votre enfant et cela provoque un afflux de stress pour vous et lui. Employez une voix douce mais ferme est bien plus efficace. Lorsque vous rassurez, consolez et sécurisez votre enfant, vous l’aidez à développer les connexions essentielles qui lui permettront avec le temps de mieux gérer ses émotions. Isolez si possible votre enfant. Restez calme, respirez profondément et tentez d’entrer en communication avec lui. Mettez-vous à la hauteur de votre enfant, rentrez en contact visuel avec lui, serrez-le tendrement contre vous, caressez doucement ses cheveux ou tenez-lui les mains avec une pression continue. Accueillez la colère de votre enfant. « Tu as le droit d’être en colère », « Je comprends que tu te sentes en colère ». Savoir que quelqu’un partage son ressenti l’aidera à s’apaiser.
Ne cédez pas. Rappelez la règle ou expliquez les raisons de votre refus avec calme et patience. Laissez le temps à votre enfant de se calmer. Avec votre aide, votre soutien et tout votre amour, votre fils va petit à petit apprendre à faire face à ces tempêtes émotionnelles.
4) Par moment mon fils de 2 ans se met à jeter ses affaires ou les nôtres violemment par terre. Il lui arrive aussi de lever la main sur nous. Quand on lui fait une remontrance il nous regarde en souriant.Que doit-on lui dire ? Comment réagir ?
Il n’est pas toujours facile de comprendre son enfant de deux ans. Or c’est l’âge de l’opposition. Votre enfant grandit, il cherche à s’affirmer, à trouver sa place, à se construire.
Peut-être trouve-t-il rigolo de jeter ses habits et les vôtres par terre ? Pourquoi ne pas rentrer dans son jeu et profiter d’une franche rigolade avec lui en jetant tous vos habits par terre ? Vous pourrez ensuite tous ensemble les ranger de nouveau et il est fort à parier qu’à la prochaine occasion il trouvera le lancer de vêtements un peu moins tentant si cela ne déclenche pas de réaction négative de votre part.
En ce qui concerne les gestes d’agressivité. C’est souvent une façon de rentrer en contact avec
l’autre. Difficile d’exprimer ce que l’on ressent avec des mots lorsqu’on a que deux ans alors que les gestes sont bien plus faciles. A chaque fois que votre enfant tape ou tente de vous taper, mettez-vous à sa hauteur et restez calme mais ferme : « Je ne suis pas d’accord que tu tapes ou que tu me menaces. C’est interdit. Si tu n’es pas d’accord tu le dis avec des mots. »
Votre enfant est sans doute à la recherche des limites, du cadre. Expliquez-lui clairement les gestes qui sont acceptables (caresser, donner la main) et ceux qui ne le sont pas (taper, pousser, mordre). Les résultats ne sont pas toujours immédiats mais votre constance finira par payer. Votre fils va petit à petit apprendre à mieux communiquer et gérer l’expression de ses émotions.
Article lié : Adaptation à la crèche : 7 questions à Solène, Auxiliaire de puériculture
5) J’appréhende les repas… C’est un moment en famille chez nous où nous sommes tous les 4 à table. Le problème est que nos deux filles (3 et 7 ans) non seulement ne mangent presque rien mais en plus confondent la nourriture avec des munitions. Pour moi un repas est un moment de calme et d’échange en famille et pas un moment que je devrais redouter. Que peut-on faire ?
Si je comprends bien, lorsque vous passez à table, la compétition de lancer de petits pois et la séance de barbouillage au yaourt commencent. Pas de panique. Nombreux sont les enfants qui transforment le repas familial en champ de bataille.
Vous avez raison dans un monde parfait, le temps du repas devrait être une rencontre familiale où partage et convivialité seraient au rendez-vous. Mais dans le merveilleux monde des parents, nous savons que les enfants aiment pimenter le quotidien.
Je vous invite à essayer les astuces suivantes pour apaiser vos repas familiaux.
– Réunissez votre famille et expliquez que vous n’êtes pas heureuse de la manière dont se déroule vos repas sans vous montrer accusatrice. Demandez à vos filles de faire chacune des suggestions pour améliorer ce temps en famille. En tenant compte de leurs propositions et des vôtres, établissez de nouvelles règles positives pour les repas : Nous allons rester tous assis sur nos chaises, chacun aura un temps de parole pour s’exprimer sur sa journée, les
aliments resteront bien dans l’assiette ou dans la bouche etc. Lancez-vous avec enthousiasme et confiance dès le prochain repas dans l’application de ce nouveau cadre.
– Faites participer vos enfants à la préparation du repas : en cuisinant avec vous, vos filles vont développer un intérêt accru pour les aliments. Cela influence beaucoup la propension à gouter un plat lorsque l’enfant a joué un rôle dans son élaboration.
– Ne forcez pas vos filles à manger ou à terminer leur assiette : si elles n’aiment pas un plat, servez-en leur une part symbolique sans les forcer à y gouter, mais ne remplacer pas non
plus le plat refusé par un autre cuisiné iniquement à leur intention. Veillez à ne servir que des petites quantités. Et ne vous inquiétez pas, les enfants ne se laissent pas mourir de faim. L’équilibre alimentaire se joue sur plusieurs jours.
6) Ma fille de 2 ans est pleine d’énergie et j’avoue que c’est parfois fatiguant mais c’est une enfant et ça ne m’inquiète pas plus que ça. Mes parents pensent qu’elle est hyperactive et ne veulent plus s’en occuper. Comment savoir si elle est hyperactive ?
Nombreux sont les enfants qui sont agités, bruyants, et qui ne restent concentrés que pendant
quelques minutes. Cela peut-être un trait de leur personnalité ou l’expression d’un mal-être ou
encore la conséquence d’un évènement particulier (déménagement, séparation etc.). Mais chez certains enfants, les problèmes d’attention et de concentration, le besoin de bouger et le comportement impulsif sont tels que l’on considère qu’ils sont atteints d’un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ce trouble est caractérisé par une inattention, une impulsivité marquée et une agitation incessante. On parle de TDAH que lorsque les symptômes sont fortement prononcés, qu’ils se manifestent dans plusieurs domaines de la vie quotidienne (à la maison, à l’école, chez les grands-parents) et sur une période de six mois minimums. Ces comportements doivent également différer de développement normal d’un enfant de son âge.
Si vous pensez reconnaitre votre fille dans ce descriptif ou pour vous rassurer (et rassurer vos parents), n’hésitez pas en parler à votre médecin traitant et à consulter un spécialiste (psychologue, pédopsychiatre). Une prise en charge avec un programme de soins approprié pourra alors le cas échéant lui être proposé.
Que votre fille soit ou non hyperactive, vous pouvez l’accompagner dans la vie quotidienne vers plus de sérénité en lui apprenant à se poser, à se détendre, à prendre conscience de son corps, à mieux gérer ses émotions et à canaliser son énergie. C’est tout le programme de mon livre « Aider son enfant à se recentrer et à revenir au calme » qui vous propose des exercices et des activités ludiques et simples pour aider votre enfant à apprendre à maitriser son corps et à se calmer.
7) Je viens d’avoir mon 2ème enfant après un accouchement particulièrement compliqué et dont les complications affectent notre quotidien. Mon aînée (2 ans) a dû mal à accepter que sa maman soit fatiguée et veut tout le temps m’épauler. Comment la rassurer ? Est-elle en âge de faire du yoga ? C’est une activité que nous pourrions peut-être faire ensemble ?
L’arrivée d’un bébé dans une famille est un grand changement. Un tsunami dans la vie des aînés. Et d’autant plus quand les premiers temps sont compliqués. Votre fille de deux ans essaie de vous soutenir, de vous aider et elle se fait du souci. Vous avez raison, il faut la rassurer car ce n’est pas son rôle. Expliquez-lui ce qui s’est passé lors de l’accouchement (les enfants ont besoin de connaitre la vérité pour se rassurer). Dites-lui que la situation est en ce moment compliquée et que vous êtes effectivement fatiguée. Mais dites-lui aussi que ce n’est pas de sa faute (les enfants sont au centre de leur monde et ils pensent toujours qu’ils sont responsables de la situation). Répétez-lui que vous êtes la maman et elle la petite fille et que vous l’aimez fort. Rassurez-la en lui disant que vous allez trouver des solutions et que petit à petit vous allez retrouver un nouvel équilibre.
Pratiquez le yoga avec votre fille est une excellente initiative. Le yoga est une pratique ancestrale qui associe mouvements du corps et respiration. Pratiqué de façon ludique avec les enfants, le yoga favorise la détente et invite à l’apaisement corporel et émotionnel. Vous pouvez pratiquer le yoga dans un club par exemple ou tout simplement à la maison (il existe des livres ou des jeux qui proposent des positions de yoga pour les enfants ). Partagez ce temps privilégié avec votre fille qui a sans doute besoin de moments rien qu’avec vous. Puis faire le chien, le chat, la grenouille ou encore le lion vous fera du bien à toutes les deux.
Article lié : L’adaptation avec la nounou : 7 questions à Claire, assistante maternelle
Laura a 34 ans et est Sophrologue certifiée et instructrice en massage parent-bébé AFMB.
Contacter Laura :
- Lieu de travail : Cabinet Laura Caldironi, 23 rue des tulipes, 34430 Saint Jean deVédas
- Téléphone : 06 86 54 72 67
- Site internet : http://www.mysophrologie.fr et https://www.jemassemonbebe.com
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Diplômée en sciences politiques, j’ai exercé dans un premier temps en tant que cadre dans l’administration européenne. Mais au bout de quelques années, je ne trouvais que peu de sens à mon action. J’ai alors découvert la Sophrologie qui a changé ma vie. Dès la première séance, je me suis sentie en parfaite résonance avec la méthode de la Sophrologie et sa philosophie. L’alliance entre le travail sur le corps et celui sur l’esprit ainsi que la recherche d’équilibre entre les deux me parut comme une évidence. Grâce à la Sophrologie, et à sa pratique régulière, j’ai appris à prendre soin de moi et ceci m’a permis de vouloir mieux prendre soin des autres. Je me suis formée à la Sophrologie et j’accompagne depuis 5 ans adultes, enfants et adolescents vers un quotidien plus serein et harmonieux lors de séances en individuel ou en groupe au sein de mon cabinet à Montpellier. Je me suis en outre spécialisée dans l’accompagnement à la parentalité car c’est une période tout aussi précieuse qu’intense tant pour les parents que pour les enfants.
Le mot de la fin :
Je suis Instructrice en massage parent bébé certifiée par l’IAIM (Association Internationale de Massage Bébé) et adhérente à l’AFMB (Association Française de massage pour bébé). Je propose des ateliers aux jeunes parents pour apprendre à masser leur bébé et les accompagner sur le chemin de la parentalité.
J’avoue que pour le rituel du coucher, je suis parfois partagée. Mes fils de 3 ans sont parfois surexcités et ne réagissent pas lorsque je leur explique qu’il faut aller se coucher. Ils hurlent et pleurent … et nous avons des voisins ! Du coup, parfois, je leur dis que s’ils ne sont pas sages, il n’y aura pas d’histoire. Mais je coupe le rituel du coucher quand je fais ça … Dilemme !
Effectivement le coucher n’est pas toujours facile. Peut-être faut-il repenser ce temps du soir… Voir avec eux comment le rendre plus calme et propice à l’endormissement. Prévoir par exemple une bataille de polochon pour bien rigoler mais après on s’installe et on raconte calmement une histoire.
Super intéressant !
Auteur/autrice
Merci 😁
J’adore cette rubrique^^
C’est une rubrique intéressante et qui amène à bien se rappeler que le cerveau de nos petits est immature simplement. Rien n’est fait contre nous. Donc j’essaie de ne pas réagir en m’opposant mais plutôt en détournant l’attention du problème et en essayant de calmer la tempête émotionnelle qui survient 😉 jusqu’à présent ça marche 🙂
Auteur/autrice
Et je te souhaite que ça dure 😉
les puéricultrices de la crèche le faisait aussi d’ailleurs^^